« Et grattes, grattes sur ta mandoline mon petit bambino » chantait Dalida, ainsi que mon père, son plus grand fan …. Composer libre de toutes « chapelles », fussent-elles traditionnelles, jazz ou classiques, est une chance inespérée. Une belle aventure qui me mène de composition en composition, intégrant au fil des années et des rencontres, les influences les plus diverses.
Bruno Garreau se professionnalise en 1997, il est alors mandoliniste dans le quartet bluegrass du banjoïste virtuose Philippe Bourgeois auprès duquel il travaille cinq années (tournées et festivals en France et en Europe, saisons des Jeunesses Musicales de France, album « Uncle Sam Down the road »). En 2002, il se tourne vers la musique irlandaise et enregistre au banjo ténor l’album « Cornamona Celtic Way » puis en 2006, détournant quelque peu l’usage traditionnel du banjo, son premier album solo « Les Gabares » (compositions instrumentales). En 2009, Bruno crée un projet autour des musiques qu’il a composé pour la mandoline, un récital donné en duo, trio ou quartet. Un parcours de mandoliniste bluegrass dont le chemin a souvent croisé les musiques du vieux continent, d’Est en Ouest. Un spectacle qui témoigne de cette singularité : des rencontres, des compositions aux mélodies évocatrices, un Folk réinventé (en 2015 EP " American mandolin and Jazz guitar" avec Jean Christophe Renvoyer, en 2018 EP " Lady Brighton " avec William Garreau, en 2020 EP " Another Grass " avec Thierry Loyer et William Garreau). Dans un échange spontané avec le public et une proximité évidente, Bruno Garreau convie ses auditeurs à un concert intimiste, une ballade qui sonne comme un revival des soirées hootnanies.